LES LESIONS DE L’URETERE AU COURS DE LA CHIRURGIE GYNECOLOGIQUE ET OBSTETRICALE

Brahima Kirakoya, Clotaire A.M.K.D. YAMEOGO, Adoul karim PARE, Moussa KABORE, Aristide Fasnewende KABORE, Barnabé ZANGO

Résumé


But : Déterminer les circonstances de survenue, les modalités et les résultats de la prise en charge des lésions des uretères au cours de la chirurgie gynécologique et obstétricale.

Patientes et méthodes : Il s’est agi d’une étude rétrospective et descriptive des patientes admises dans le service d’urologie du Centre Hospitalier Universitaire Yalgodo Ouédraogo (BURKINA FASO) pour lésion iatrogène des uretères de janvier 2002 à  décembre 2014. Les paramètres étudiés étaient  en rapport avec les circonstances du diagnostic, la chirurgie causale, les modalités de la chirurgie réparatrice et les résultats. 

Résultats : L’étude a concerné 49 patientes. L’âge moyen des patientes étaient 36,4 (+/- 12,44) ans avec des extrêmes de 20 ans et de 65 ans. La chirurgie causale a été réalisée dans le cadre d’une urgence dans 40,8 % (n = 20) et d’une chirurgie programmée dans 59,2 % (n = 29) des cas. Les lésions iatrogènes étaient consécutives à une hystérectomie et à une césarienne respectivement dans 55,10% (n=27) et 40,81% (n=20). Il s’agissait de ligature urétérale dans 72,37% (n=55), de section urétérale dans 15,78% (n=12) et de fistule urétéro vaginale dans 9,21% (n= 7). La chirurgie ouverte a été le seul traitement des lésions.  Cinq décès ont été enregistrés.

Conclusion : L’hystérectomie pour des lésions bénignes et la césarienne sont les principales pourvoyeuses des LIU. La chirurgie ouverte est la seule alternative pour la prise en charge de ces lésions dans notre contexte. La maitrise de l’anatomie est la principale mesure préventive.  

Mots clés : uretère, lésions iatrogènes, gynécologie, obstétrique


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