Résumé
Introduction
La prise en charge des valves de l’urètre postérieur du garçon (VUP) peut être difficile et complexe malgré les progrès techniques. Le but de notre travail était d’évaluer nos aspects diagnostiques et thérapeutiques dans notre contexte.
Matériels et Méthode
Nous avons mené une étude descriptive et analytique de mai 2012 à avril 2015. Tous les dossiers de patients suivis pour VUP à l’Hôpital d’Enfants Albert ROYER sont colligés sur 5ans avec comme critères d’inclusion une confirmation du diagnostic par l’UCR, un traitement par résection endoscopique, un suivi  et une évaluation clinique postopératoire.
Résultats
23 patients d’Âge moyen 15,47 mois avec des extrêmes de 23 jours et 60 mois ont été inclus. L’échographie anténatale était révélatrice dans 2 cas pour 7 échographies réalisées. La symptomatologie était à type de dysurie, de rétention aigue d’urine ou d’infection urinaire dans 20cas. Une urétéro-hydronéphrose bilatérale dans 2cas et la présence de gros reins dans 1cas étaient les deux signes révélateurs d’échographie postnatale. L’insuffisance rénale a été notée chez 11patients et la vessie était diverticulaire dans 1cas. L’endoscopie a révélé le type I de Young chez 16 garçons (70% des cas) et le type III chez les 7autres. Une néphrostomie percutanée a été effectuée dans 4cas et une vésicostomie dans 11cas. La résection a été faite dans tous les cas à 5h et 7h au moyen du cystoscope souple à boule chez 15 enfants et du résecteur métallique dans les autres cas. L’évolution postopératoire immédiate était favorable chez 19enfants avec un jet mictionnel franc et une fonction rénale normale. Les décès d’un nouveau-né et d’un nourrisson ont été enregistrés avec une morbidité représentée par un cas de sténose urétrale et un cas de rétention incomplète d’urine. Aucune séquelle clinique n’a été notée après un recul de 3ans.
Conclusion
Les auteurs adoptent la résection endoscopique dans tous les cas et optent pour la vésicostomie comme soupape de sécurité du haut appareil.