Prise en charge des calculs coralliformes à l’hôpital général de Grand-Yoff à Dakar (Sénégal).
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Comment citer

Konan, P., Fofana, A., & Kramo, N. (2015). Prise en charge des calculs coralliformes à l’hôpital général de Grand-Yoff à Dakar (Sénégal). Uro-Andro : Revue d’Urologie Et d’Andrologie De l’ASU, 1(4). Consulté à l’adresse https://revue-uroandro.org/index.php/uro-andro/article/view/24

Résumé

Résumé

But : Déterminer le profil épidémiologique des patients, les caractéristiques cliniques et les modalités thérapeutiques des calculs coralliformes en milieu hospitalier dakarois.

Patients et méthodes : Il s’était agi d’une étude rétrospective descriptive réalisée dans le service d’urologie-andrologie de l’hôpital général de Grand-Yoff entre Janvier 2000 et Décembre 2011. Les dossiers médicaux de 56 patients portant de 60 calculs coralliformes étaient retenus. L’analyse des données était faite avec Epi info version 3.5.4.

Résultats : L’incidence hospitalière était de 5 cas/an. L’Âge moyen était de 51 ± 10,7 ans avec une prédominance féminine (H/F : 0,8). Les calculs siégeaient dans le rein gauche (28 cas), dans le rein droit (24 cas) ou les deux (4 cas). Ils avaient une surface moyenne de 8,9 cm2 avec une prédominance des formes P2TsmiCsmi (18 cas) et P2TCsmi (12 cas). Les anomalies biologiques étaient l’anémie (15 cas), l’insuffisance rénale (12 cas) et l’infection urinaire (15 cas). Tous les patients étaient traités par la chirurgie ouverte. La lombotomie postéro-latérale était la voie d’abord rénal. La chirurgie était soit conservatrice (47 cas) ou radicale avec la réalisation d’une néphrectomie (13 cas). Les incidents per opératoires étaient une ouverture accidentelle du péritoine (8 cas) et une brèche pleurale (5 cas). Deux patients (3,6%) avaient été transfusés en peropératoire. Le drainage de la voie excrétrice urinaire était systématique. La morbidité post-opératoire était de 13,4% et les complications étaient l’infection urinaire (3 cas), l’éventration post-opératoire (2 cas), la fistule réno-cutanée (2 cas). Le séjour hospitalier moyen était de 6,4 jours. Le taux de succès en cas de chirurgie conservatrice était de 83% (39/47). Le taux de mortalité était nul.

Conclusion : La lithiase coralliforme est l’apanage de l’adulte en milieu hospitalier dakarois. Ses complications ultimes sont l’insuffisance rénale et la pyonéphrose La chirurgie ouverte classique est la seule option thérapeutique de prise en charge dans notre service.

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