Résumé
Objectifs : rapporter notre expérience de prise en charge des patients ayant une obstruction des voies urinaires hautes.
Matériel et méthode : étude monocentrique [recrutement au CHU Treichville mais prise en charge soit au CHU Treichville, soit à la Clinique Le Rocher ou à la Polyclinique Groupe Médical du Plateau (PGMP)] de juin 2010 à juin 2014 avec recrutement rétrospectif de dossiers de patients adressés pour une obstruction uni ou bilatérale du haut appareil urinaire. Paramètres étudiés : Âge, sexe, étiologie, éventuelle insuffisance rénale, gestes réalisés, type et nombre de drains, résultats chirurgicaux de la procédure, survenue d’un décès.
Résultats : Trente-neuf femmes et 26 hommes avec un Âge médian de 50 ans [21 – 77]. Etiologies dominées par les cancers (64,62%). Atteinte bilatérale ou sur rein unique fonctionnel ou anatomique dans 53 cas (83%). 81 dispositifs mis en place par voie per cutanée (46,15%), endoscopique (43,08%), chirurgie ouverte (7,69%) ou cathétérisme urétral (3,08%). Drainage unilatéral dans 39 cas (65%) et bilatéral dans 21 cas (35%). 19 décès (29,23%), tous par insuffisance rénale.
Conclusion : obstructions des voies urinaires hautes fréquemment responsables d’insuffisance rénale mortelle dans 29,23% des cas. Etiologies pourvoyeuses sont essentiellement les cancers. Prise en charge simple en théorie s’avère problématique pour des raisons matérielles et financières.
Mot clés : Obstruction haut appareil urinaire – obstruction urétérale – insuffisance rénale obstructive – sonde double J – néphrostomie percutanée