Résumé
But : Présenter un cas d’urétérocèle vu tardivement en milieu spécialisé ayant abouti à une destruction rénale.
Justification : préserver le parenchyme et la fonction rénale
 Notre observation : Mademoiselle F.D., 36 ans, a été reçu en consultation d’urologie pour hydronéphrose gauche et anémie. Elle présentait une douleur lombaire gauche évoluant depuis 13 ans. Elle avait constaté une excroissance réductible au méat urétral. Elle aurait reçu des soins chez un tradipraticien et l’excroissance aurait disparu pendant un certain temps pour réapparaître au bout de deux ans. A l’examen en décembre 2014, l’on a découvert une excroissance irréductible, nécrotique ; avec globe vésical, mou et indolore traduisant une rétention chronique d’urines. Le diagnostic de prolapsus d’un urétérocèle fut évoqué puis confirmé par l ’uroscanner et  l’urétrocystoscopie. Une néphrectomie a été réalisée. La pièce opératoire permettait de noter une dilatation urétérale avec épaississement de la paroi urétérale et un petit rein pyonéphrotique. Les suites opératoires immédiates furent simples, l’anémie s’était corrigée et la fonction rénale était redevenue normale. Quatre (4) ans après l’intervention, la patiente ne signalait aucune plainte fonctionnelle et la fonction rénale restait toujours normale.
Conclusion : l’urétérocèle est une malformation congénitale dont le diagnostic évoqué par la clinique repose sur l’imagerie (uroscanner). Sa découverte précoce permet de sauvegarder les reins d’où la nécessité d’un diagnostic précoce et cela grÂce au scanner au moindre doute.
Mots-clés : urétérocèle – malformation – uroscanner – hydronéphrose - insuffisance rénale - néphrectomie