Résumé
La cystectomie totale est le traitement de référence des tumeurs infiltrantes de vessie. après exérèse de la vessie, les urines sont soit dérivées vers la peau, soit en interne en créant un remplacement orthopédique ou neo-vessie. Nous rapportons une étude rétrospective sur la période de juin 2008 à juin 2014, au sein du service d’urologie à l’hôpital général du grand Yoff, concernant 21 patients, chez qui le diagnostic de tumeur infiltrante de la vessie a été posé avec l’indication d’une cystectomie totale.
L’Âge moyen a été de 52 ans avec un sex ratio de 3. Les professions à risque de tumeur de vessie ont représenté 23,80% dans notre série. Dans 76,20% des cas, il s’est agi d’une cystoprostatectomie totale avec curage ganglionnaire et dans 23,80% d’une pelvectomie antérieure. Les dérivations urinaires de type briker ont été réalisées chez 57,14% des patients. Dans les autres cas, il s’est agi d’une entérocystoplastie en Z dans 28,57% des cas, d’une entérocystoplastie en W dans 9,52% des cas et d’une poche de maintz 2 dans 4,71% des cas. Les suites opératoires immédiates ont été simples dans tous les cas
L’urétérostomie (simple ou Briker) a été la dérivation la plus fréquemment réalisée. La confection d’une néovessie a été envisagée lorsque les conditions locales et l’état clinique du patient le permettaient. Un suivi post opératoire rigoureux des patients est le garant d’une survie prolongée en raison des multiples complications auxquelles ces derniers sont exposés.
 Mots clés : Dérivations urinaires – Complications - Evolution