Les insuffisances rénales obstructives : une analyse portant sur 59 cas

Saleh NEDJIM

Résumé


But : décrire les aspects épidémiologiques, diagnostiques, thérapeutiques (modes de dérivation) et l’évolution des insuffisances rénales obstructives. Patients et méthodes : Etude rétrospective, transversale réalisée au service d’urologie de l’hôpital universitaire Ibn Rochd de Casablanca sur une période de 9 mois. Elle a porté sur 59 dossiers des patients hospitalisés pour insuffisance rénale obstructive. Les données étaient compilées et analysées avec Excel 2016. Résultats : La moyenne d’âge était de 60 ans avec des extrêmes de 22 et de 79 ans. Le sex-ratio était de 2,4 en faveur des hommes. Quinze patients de sexe masculin étaient suivis pour tumeur de vessie et 11 patientes pour néoplasie du col utérin. La principale manifestation était une lombalgie suivie d’hématurie. La durée moyenne de la symptomatologie était de 59 jours. Quatre-vingt-treize pourcent des malades ont été recrutés à partir des urgences. La moyenne de la créatininémie était de 70 mg/L avec des extrêmes de 28 et de 182 mg/L. L’échographie était réalisée chez tous les patients objectivant ainsi une dilatation (100%). Les causes néoplasiques ont dominée, secondées de causes lithiasiques. Le type de dérivation a consisté principalement à une néphrostomie suivei d’une montée de sonde double J. Conclusion : Dans notre contexte, les insuffisances rénales obstructives sont fréquentes et graves. Imposant ainsi une dérivation urinaire en urgence. Les causes néoplasiques (tumeurs de vessie et néoplasie du col utérin) sont prédominantes et la néphrostomie a constitué le moyen de dérivation le plus utilisé. Mots clés :insuffisance rénale obstructive, anurie, étiologie, dérivation des voies urinaires

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