Résumé
Introduction : La sténose de l’urètre est une pathologie difficile de prendre en charge car le traitement est émaillé de beaucoup d’échec. L’urétroplastie par greffe de muqueuse buccale est devenu le gold standard et permettant d’obtenir un résultat satisfaisant
Objectif : L’objectif de ce travail consistait aÌ€ décrire les techniques d’urétroplastie par greffe de muqueuse buccale et de donner les résultats obtenus dans notre centre Matériel et méthode : Il s’agissait d’une étude rétrospective à visée descriptive menée au service d’urologie de l’HOGIP, couvrant une période de 8 ans, allant de novembre à 2014 au mois d’avril 2021.
Résultats : Nous avions colligé 18 dossiers de patients durant notre période d’étude. L’Âge moyen de nos patients était de 53,94 +/- 18,48 avec des extrêmes de (23-81) et la tranche d’Âge ] 30-70 ] était la plus représentée. La rétention d’urine était le motif de consultation le plus fréquent notée chez 77,8% de nos patients. Des antécédents d’urétrites à répétition étaient objectivés chez 7 patients, de traumatisme du bassin chez 4 patients et de manÅ“uvre endourétrale chez 8 patients. L’examen physique avait objectivé un cas d’urétrorragie, un cas de fistule urétrocutanée, 2 cas de BXO et une gangue péri-urétrale chez 6 patients. Escherichia coli était le germe le plus en cause, noté chez 50% des patients, suivi de Pseudomonas aeruginosa et de Klebsiella pneumoniae. La longueur moyenne des sténoses était 4,5cm (2cm-8cm) et le segment le plus touché était l’urètre bulbaire. La sténose post-infectieuse était la plus fréquente suivi des causes iatrogènes. La greffe de muqueuse buccale en ONLAY dorsal était pratiquée chez 14 patients. La miction était satisfaisante chez 14 patients soit un taux de succès 77, 8%. Conclusion : L’urétroplastie par lambeau buccal est une technique récente et est devenue la technique de référence pour le traitement des sténoses urétrales récidivantes. En raison de la disponibilité, la facilité de prélèvement, et les complications minimes, la muqueuse buccale est admise comme le gold standard des tissus de remplacement de l’urètre pathologique.