PRISE EN CHARGE DU RETRECISSEMENT DE L’URETRE : NOTRE EXPERIENCE EN MILIEU RURAL
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Comment citer

Tengue, K. (2019). PRISE EN CHARGE DU RETRECISSEMENT DE L’URETRE : NOTRE EXPERIENCE EN MILIEU RURAL. Uro-Andro : Revue d’Urologie Et d’Andrologie De l’ASU, 1(11). Consulté à l’adresse https://revue-uroandro.org/index.php/uro-andro/article/view/250

Résumé

Résumé :

But : rapporter notre expérience en milieu rural dans la prise en charge de la sténose urétrale.

Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive qui s’est déroulée dans le service d’urologie du CHRO entre janvier 2013 et décembre 2017. Nous avons colligé tous les dossiers médicaux des patients suivis pour rétrécissement urétral et ayant bénéficié d’une urétroplastie.

Résultats : La prévalence hospitalière était de 5,5%. L’Âge moyen des patients était de 58,7 ans +/- 25,3 (4-87ans). L’étiologie du rétrécissement était surtout scléro-inflammatoire (71,4%). La dysurie était le signe le plus observé et existait chez tous les patients. Elle était associée à la rétention d’urines dans 78% des cas. L’urétrocystographie rétrograde avec clichés mictionnels a été réalisée chez 56 patients. Dans 66% des cas, le rétrécissement était situé uniquement sur l’urètre antérieur avec comme siège électif, l’urètre bulbaire (67,8%). Il était unique chez 75% et court dans moins d’1% des cas. Sa longueur moyenne était 1,7cm. L’uroculture était positive chez 15 patients. L’Escherichia coli a été le germe le plus rencontré. Le délai moyen de prise en charge était de 8,9 mois (1-36 mois). Une urétroplastie anastomotique  a été réalisée dans 84% des cas, suivie du procédé du lambeau cutané pédiculé (14,2%). Le taux de succès était de 75 % des cas après 6 mois de suivi et de 59 % après un recul de 40 mois.

Conclusion : la prise en charge est délicate et doit tenir compte de l’expérience du chirurgien.

Mots clés : rétrécissement, urètre, urétrocystographie rétrograde, urétroplastie.

Abstract

 Purpose: to report our experience in rural areas in the management of urethral stricture.

Patients and Methods: We conducted a descriptive and retrospective study based on the records of patients who underwent urethroplasty in the CHRO urology department between January 2013 and December 2017.

Results: The hospital prevalence was 5.5% of the surgical activity of the service. The mean age of patients was 58.7 years +/- 25.3 (4-87 years). The main etiology was mostly scleroinflammatory (71.4%). Dysuria was the most observed sign and existed in all patients. It was associated with urinary retention in 78% of cases. Retrograde urethrocystography was performed in 56 patients. In 66% of the cases, the anterior urethra was the favorite seat of urethral stricture with the bulbar urethra as the elective seat (67.8%). It was unique in 75% cases. Its average length was 1.7cm. Uroculture was positive in 15 patients. Escherichia coli was the most common germ. The average time to care was 8.9 months (1-36 months). Anastomotic urethroplasty was performed in 84% of cases, followed by the pedunculated skin flap procedure (14.2%). The success rate was 75% after 6 months of follow-up and 59% after a 40 month follow-up.

Conclusion: Management is delicate and must take into account the experience of the surgeon.

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Keywords: urethral stricture, urethra-cystography, urethroplasty

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