RETENTION VESICALE DU POST PARTUM AU CHU DU POINT-G
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Comment citer

Mougougou, A. (2020). RETENTION VESICALE DU POST PARTUM AU CHU DU POINT-G. Uro-Andro : Revue d’Urologie Et d’Andrologie De l’ASU, 2(2). Consulté à l’adresse https://revue-uroandro.org/index.php/uro-andro/article/view/272

Résumé

Résumé :

La rétention vésicale complète ou rétention aigue d’urine correspond à l’impossibilité totale d’uriner malgré la réplétion vésicale. Elle traduit le plus souvent la présence d’un obstacle sous vésical empêchant l’évacuation des urines. Il s’agit d’une pathologie essentiellement masculine [15].

La Rétention Vésicale du Post-partum (RVP) est une pathologie peu fréquente définie par l’absence de miction 6 heures après l’accouchement avec un contenu vésical supérieur à 400 ml d’urines.

Sa méconnaissance peut conduire à des retards diagnostiques aggravant le pronostic, ainsi qu’à des traitements inadaptés.

Epidémiologie : Fréquence comprise entre 0,7 à 0,9% des accouchements par voie basse [1].

75% des patientes récupèrent leur fonction vésicale en moins de 72 heures [3].

Son étiologie est multifactorielle. La physiologie vésicale est modifiée durant la grossesse, avec une hypotonie des voies urinaires et un résidu post-mictionnel plus important que la normale. La survenue d’une neuropathie périnéale d’étirement lors de la parturition peut occasionner la constitution d’une rétention urinaire.

Les facteurs de risque sont la primiparité, un travail long, une extraction instrumentale et une lacération périnéale.

Le traitement repose sur le sondage évacuateur intermittent et la guérison survient généralement dans les 72 heures.

Une rétention persistante est la principale complication à court terme et doit être traitée par auto-sondage.

De nos jours, il n’y’a pas de standart dans la prise en charge.

Aucun consensus n’est retenu dans la thérapeutique. La littérature est peu documentée.

Notre travail est basé sur un (1) cas rapporté et sur une revue de la littérature.

But : - Affection rare ; Un (1) premier cas diagnostiqué au service d’urologie CHU point-G.

Littérature : Absence de ligne directrice sur le traitement. Il existe une diversité de la prise en charge.

Mots clés : Rétention vésicale, hypotonie, résidu post-mictionnel, Post-partum.

Summary :

Complete bladder retention or acute retention of urine corresponds to the total impossibility of urinating despite bladder repletion. It most often reflects the presence of a bladder obstacle preventing the evacuation of urine. It is an essentially male pathology [15].

Postpartum Bladder Retention (PVR) is an uncommon pathology defined by the absence of urination 6 hours after delivery with a bladder content greater than 400 ml of urine.

Its lack of knowledge can lead to diagnostic delays that worsen the prognosis, as well as to inappropriate treatments.

Epidemiology: Frequency between 0.7 and 0.9% of vaginal deliveries [1].

75% of patients recover their bladder function in less than 72 hours [3].

Its etiology is multifactorial. Bladder physiology is modified during pregnancy, with urinary tract hypotonia and a post-void residual greater than normal. The occurrence of perineal stretching neuropathy during parturition may cause the formation of urinary retention.

Risk factors are primiparity, long work, instrumental extraction and perineal laceration.

The treatment is based on intermittent evacuation and healing usually occurs within 72 hours.

Persistent retention is the main short-term complication and needs to be self-administered.

Nowadays, there is no standart in the care.

No consensus is retained in therapy. The literature is poorly documented.

Our work is based on one (1) reported case and a review of the literature.

Purpose: - Rare affection; One (1) first case diagnosed at the urology department CHU point-G.

Literature: No guideline on treatment. There is a diversity of care.

Key words: Bladder retention, hypotonia, post-voiding residue, postpartum.

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