Résumé
Objectif : Rapporter l’expérience de l’Hôpital Général de Référence Nationale en endo-urologie du bas appareil urinaire.
Matériel et méthode : il s’agissait d’une étude transversale sur une période de 21 mois du 1èr   Mars 2014 au 30 Novembre 2015 ayant pour cadre le service d’urologie de l’Hôpital Général de Référence Nationale de N’Djamena au Tchad. Les dossiers de tous les patients pris en charge par cette technique ont été dépouillés et analysés.
Résultats : durant la période d’étude, cent cinquante sept patients ont été pris en charge. L’Âge moyen était de 53,54 ans (extrêmes : 13 - 91 ans). Le sexe masculin constituait 144 cas (92 %). La moitié des patients 75 cas (48%) avait consulté dans un tableau de rétention d’urine. Le rétrécissement urétral était rencontré dans 45 cas (29, 2%), l’hypertrophie bénigne de la prostate dans 43 cas (27,4%). La cystoscopie était réalisée dans 57 cas (36,3%) suivie de l’Urétrotomie Interne Endoscopique (UIE) dans 45 cas (29,2%) et de la Résection Trans Urétrale de la Prostate (RTUP) dans 41cas (26,1%). L’évolution immédiate de l’UIE était simple chez 36 patients (80%). Elle était un échec par l’impossibilité d’introduire le guide chez 3 patients. Les complications précoces suite à la RTUP étaient dominées par la rétention d’urine chez 4 patients. La RTUV, enregistrait 2 cas d’hémorragie ayant nécessité une transfusion sanguine. Dans ces différentes techniques réalisées, nous avons rapporté une durée moyenne réduite d’intervention, de port de sonde et aussi d’hospitalisation. Conclusion :
L’endoscopie a révolutionné la prise en charge des pathologies urologiques. Cette technique doit être promue et encouragée par l’acquisition des matériels et la formation du personnel afin de la pérenniser et de freiner les évacuations sanitaire à l’étranger.
Mots –Clés : endo-urologie, bas appareil urinaire, N’Djamena Tchad