Résumé
Le but était d’étudier les aspects sociodémographiques, étiologiques, ainsi que les résultats du traitement des rétrécissements de l’urètre. Il s’agissait d’une étude transversale et descriptive portant sur une série de 38 patients admis sur une période de 9 mois (juin 2015 à février 2016). Tous les patients porteurs de rétrécissement urétral non étendu (inférieur ou égal à 1,5 cm) ont été inclus. Aucun patient n’avait été opéré pour cette pathologie auparavant. Les résultats du traitement ont été évalués après un an. La chirurgie du rétrécissement de l’urètre a représenté 13,28% des interventions réalisées sur la période d’étude. L’Âge moyen des patients était de 52 ans avec des extrêmes de 18 et 83 ans. Le principal motif de consultation était la dysurie dans 52,63%. Une infection urinaire a été retrouvée chez 57,9 % des patients (22/38). Le germe le plus souvent retrouvé était Escherichia coli (72,7%) des cas. L’étiologie était principalement infectieuse (89,47 %). Une cause traumatique a été retrouvée chez quatre patients. Le traitement a consisté à une anastomose termino-terminale dans 78,94 % des cas (30/38) et une dilatation aux sondes de Béniqué dans 21,06 % des cas (8/38). Les résultats du traitement après un an ont été jugés « bon » dans 89,47 % des cas (34/38) et « mauvais » dans 10,53 % des cas (4/38).
Mots clés : urètre, rétrécissements, chirurgie, Hôpital Fousseyni Daou de Kayes