ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUES, CLINIQUES, PARACLINIQUES ET THERAPEUTIQUES DU CANCER DE LA PROSTATE AU SERVICE D’UROLOGIE DE L’HOPITAL GENERAL IDRISSA POUYE DE DAKAR
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Mots-clés

Cancer de la prostate, diagnostic, hormonothérapie, prostatectomie radicale, Sénégal

Comment citer

Jalloh, M. (2025). ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUES, CLINIQUES, PARACLINIQUES ET THERAPEUTIQUES DU CANCER DE LA PROSTATE AU SERVICE D’UROLOGIE DE L’HOPITAL GENERAL IDRISSA POUYE DE DAKAR. Uro-Andro : Revue d’Urologie Et d’Andrologie De l’ASU, 6(2). Consulté à l’adresse https://revue-uroandro.org/index.php/uro-andro/article/view/90018

Résumé

Résumé

Objectif : Décrire les aspects épidémiologiques, cliniques, paracliniques et thérapeutiques  du cancer de la prostate

Méthodologie : Il s’agissait d’une étude descriptive du 01 juillet 2016 au 30 juin 2020 des patients suivis pour un cancer de la prostate au service d’urologie-andrologie de l’Hôpital Général Idrissa Pouye. Les données étaient saisies et analysées sur Excel, les variables quatntitatives étaient résumées par la moyenne et la médiane et les variables qualitatives par calcul des proportions. Une courbe de Kaplan Meier a été réalisé pour matérialiser la survie des patients. La significativité statistique était admise pour a<5%.

Résultats : L'âge moyen des patients était de 68,7 ans (46 à 91 ans). Les comorbidités étaient essentiellement l’HTA (13,4%) et le diabète (7,72%). Les troubles mictionnels étaient la  circonstances de découverte dans 53,7%  des cas avec un toucher rectal anormal chez 79% des cas. La  moyenne de  PSAt était de 796,5ng/ml (4,17;7600ng/ml). Le type histologique était l’adénocarcinome (100%) avec un groupe ISUP IV prédominant (26,42%). Le bilan d’extension comprenait la TDM-TAP (89,4%), la scintigraphie osseuse (57,3 %) et 1'IRM (41,9%). Les tumeurs T3 et T4 représentaient 51% avec une localisation osseuse dans 52,4% des métastatses. Le traitement comportait la prostatectomie radicale (22%), l’hormonothérapie (65%) et la surveillance active (1%). La survie globale de la série à 1 an ; 2 ans ; 3 ans étaient respectivement de 84,6%, 78,9% et 63,2% avec une médiane qui dépassait 7 ans pour les cas de prostatectomie radicale.

Conclusion : Le profil clinique et paraclinique du cancer de la prostate dans notre série est avancé avec un diagnostic tardif, au stade de symptômes. Le traitement est ainsi dominé par l’hormonothérapie et la survie est améliorée en cas de cancer localisé traité par prostatectomie radicale.

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