PRÉVALENCE ET ASPECTS CLINIQUES DE L’ANOMALIE DE LA JONCTION PYÉLOURÉTÉRALE AU SERVICE D’UROLOGIE DE L’HÔPITAL GÉNÉRAL IDRISSA POUYE DE DAKAR
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Mots-clés

Anomalie de la jonction pyélourététrale, hydronéphrose, diagnostic anté natal, pyéloplastie

Comment citer

Jalloh, M. (2025). PRÉVALENCE ET ASPECTS CLINIQUES DE L’ANOMALIE DE LA JONCTION PYÉLOURÉTÉRALE AU SERVICE D’UROLOGIE DE L’HÔPITAL GÉNÉRAL IDRISSA POUYE DE DAKAR. Uro-Andro : Revue d’Urologie Et d’Andrologie De l’ASU, 6(1). Consulté à l’adresse https://revue-uroandro.org/index.php/uro-andro/article/view/90040

Résumé

But : Dresser le profil clinique de l’anomalie de jonction pyélo- urétérale et d’en définir les éléments de prise en charge au sein du service d’urologie de l’Hôpital Général Idrissa Pouye de Janvier 2010 à Décembre 2022. Patients et méthodes: Nous avons colligé 60 dossiers et avons noté la fréquence, l'âge, le sexe, la provenance géographique, les aspects cliniques, la biologie, la radiologie, le traitement, l'évolution, et la durée du séjour hospitalier. Résultats : L'âge de nos malades variait entre 3 mois et 79 ans avec une médiane de 29 ans et une moyenne de 32,71 ans. On a recensé 24 femmes et 36 hommes, soit un sexe ratio de 1,5. Les circonstances de découverte étaient principalement représentées par la douleur lombaire (80%) suivi des découvertes fortuites (15%) et du diagnostic anténatal (5%). L'examen physique était majoritairement normal dans 51,6% des cas, le reste retrouvait une sensibilité du flanc dans 19 cas, et un contact lombaire dans 2 cas. Il n’y avait pas de prédominance du côté atteint avec 26 cas d’atteinte gauche et droite, cependant 8 patients présentaient une atteinte bilatérale. L’urotomodensitométrie a été réalisée chez 55 patients. Trente-sept malades ont bénéficié d'une pyéloplastie selon Anderson- Hynes, 10 patients ont subi une endopyélotomie, pour 8 autres le traitement consistait en une montée de sonde double J et 5 malades ont eu une néphrectomie. Les suites opératoires ont été compliquées chez 3 patients, qui ont évolué favorablement après traitement de la complication. Le taux de réussite dans notre série à long terme a été évalué à 90%. Conclusion : L’anomalie de jonction pyélo-urétérale présente des circonstances de découvertes variées. L’échographie anténatale et l’urotomodensitométrie occupe une place importante dans le diagnostic. La pyéloplastie selon Hynes-Anderson est la technique la plus pratiquée, et elle a donné des résultats satisfaisants.

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